Chers frères et sœurs. Hier nous avons célébré les fêtes pascales. Nos frères orthodoxes les célèbreront dans quelques semaines. Le Christ, condamné à mort et crucifié, il est ressuscité. Il a vaincu la mort. Il a vaincu le mal. C’est le cœur de notre foi. Pâques, fête de joie et d’espérance. Mais après ce qui s’est passé à Zaventem et ici au cœur de notre ville, nous ne l’avons pas fêté comme d’habitude. Toute la semaine sainte en a été marquée. Dans la liturgie du Vendredi Saint, le prophète Isaïe nous parlait du Serviteur de Dieu « défiguré, méprisé, abandonné, homme de douleur, familier de la souffrance ». Dans ces paroles, nous chrétiens nous reconnaissons le Christ. Et en Lui, tous ceux et celles qui sont victimes de violence et de haine. Si nous sommes ici rassemblés, c’est parce que nous voulons être proches de ces victimes, proches de ceux et celles qui ont perdu la vie, proches de leurs familles et de tous eux qui sont e deuil. Et pour prier pour eux. Certains habitaient la Belgique et d’autres beaucoup plus loin. Des blessés de tous pays sont encore soignés dans nos hôpitaux. A cet égard j’aimerais ici redire au nom de tous notre immense gratitude à l’égard de tous les services de secours et d’urgence parmi lesquels il y a aussi des victimes. Au nom de tous les Chefs de culte, je les remercie!
Toen we hoorden wat er gebeurd was zijn we allen naar buiten gekomen. We wilden elkaar ontmoeten. We wilden tonen dat het ons niet onberoerd liet. Zeker, deze aanslagen zijn uiterst criminele daden. Geweld waarvoor geen naam is. Maar ze zijn ook méér dan dat. Ze zijn een aanval op de fundamenten zelf van onze samenleving. Op datgene wat onze moderne samenleving zo waardevol maakt: vrijheid, eerbied voor elkaars eigenheid en anders-zijn , broederlijkheid en solidariteit. We zijn zo dankbaar voor de vloed van solidariteit die op gang is gekomen. Daarom zoeken we elkaar op: om onze solidariteit te tonen en onze weerbaarheid. En om, midden alle onmacht en verdriet, troost te vinden bij elkaar. En bij Gd die bron is van alle liefde. We hoorden het bij Paulus in zijn 2e Korinthiërbrief: “God, de Vader van alle vertroosting, die ons troost in al onze tegenspoed, zodat we in staat zijn anderen te troosten dankzij de troost die we van Hem ontvangen.”
Nous venons d’écouter l’évangile. Ce sont des paroles de Jésus, la veille de sa passion. Il parle de la paix. « Je vous donne ma paix ». Et Il ajoute : « Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne ». Le sens et la profondeur de cette parole ne sont pas faciles pas faciles à saisir. Mais elle laisse en tout cas entrevoir que la paix est beaucoup plus qu’une absence de violence. Que la paix engage à beaucoup plus qu’à la seule tolérance. Il n’y a pas un vrai vivre en ensemble, s’il n’y a pas un profond et sincère respect pour l’autre. Ce respect qui est à la base de tout amour. C’est encore l’apôtre Jean qui le dit : « Si quelqu’un dit qu’il aime Dieu, alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur » (1 J 4,20). D’où le grand commandement du Christ : « celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère ! » Si le Christ a vaincu le mal, s’il a vaincu la violence, ce n’est pas par la violence. Aucune violence au nom de nom de Dieu ne peut être tolérée. Dieu ne peut en aucune façon être instrumentalisé par quiconque, comme le rappelait le pape François. Non seulement la solidarité des derniers jours nous a fait du bien. Mais aussi le fait que l’on n’a jamais entendu, ni dans les médias, ni de la part des responsables politiques, un appel à la violence et à la vengeance. Ce qui ne pourrait apporter que la division et à nouveau la violence.
« Laat je niet verontrusten en verlies de moed niet. » Ook dat hoorden we in het evangelie Het wordt ook aan ons gezegd. Niet toegeven aan de angst. Want ook die kan alleen tweedracht zaaien en onze samenleving verder ontwrichten. Wat de plegers van deze misdaden juist op het oog hebben. Daarom hebben we elkaar meer dan ooit nodig: om te weerstaan aan de angst en de moed niet te verliezen. Daarom moeten Joden, christenen en moslims en van welke overtuiging ook rekenen op elkaars vriendschap en solidariteit. We zijn op elkaar aangewezen. En we krijgen ook hulp van boven. Ook dat hoorden we in het evangelie: “Ik zal u een helper zenden”. Gods eigen Geest. Niet een geest van haat en tweedracht, maar de Geest die ons aan elkaar toevertrouwt als broers en zusters, elkaars lotgenoten, burgers van dit land en deze samenleving in wel en wee. Dat is ons gebed vandaag. Allereerst voor hen die gestorven zijn of in groot verdriet achtergebleven. En voor ons allen: dat we de angst overwinnen en elkaar de hand blijven reiken om het leven met elkaar te delen in eerbied voor elkaars eigenheid, in vriendschap en daadwerkelijk solidariteit.
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